François Belpaire, artiste peintre et graveur La Figure Humaine

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Que ce soit dans le portrait, le nu d’après nature ou les scènes composées,
la figure humaine est un sujet inépuisable
pour exprimer toutes les émotions et toutes les préoccupations de l’existence.


Les misses (beauty pageant)
2001, acrylique sur toile, 152 x 61 cm.

Le travail d’après modèle vivant est toujours fascinant.
Qu’y a-t-il de plus beau, de plus expressif ou de plus touchant
que le corps humain dépouillé de ses artifices?

 

Féline
2001, lavis, 22,5 x 30 cm. .

La grotte

2001, eau-forte et aquatinte, 22,5 x 30 cm.

Après les ébauches sur le vif, en pose rapide habituellement,
on peut si l’on veut retravailler le croquis,
le recomposer, l’élaborer, le texturer indéfiniment.
On peut jeter pêle-mêle plusieurs croquis successivement,
directement sur la même toile ou sur la même plaque à graver,
au gré de la fantaisie combinée du modèle et de l’artiste,
pour voir émerger par surprise
toute une histoire insoupçonnée.

 

Le piège à homme
1997, acrylique sur toile, 100 x 75 cm .

Jeu de miroirs

1997, acrylique sur toile, 90 x 90 cm.



Jeux d’eau
2001-2003, acrylique sur toile, 70 x 120 cm
(premier prix, catégorie professionnels, Société Valédar,
à l’exposition « L’eau dans tous ses états », novembre 2003.)

Une autre source d’inspiration, c’est la danse.
Nous sommes bien servis à Montréal, qui est devenue l’un des centres importants au monde pour la danse contemporaine.

Saisir un mouvement au vol,
par un croquis rapide qui servira de matériau pour une composition sur toile ou sur la plaque à gravure.

Les deux tableaux suivants sont inspirés de « Hatysa ou l’envers d’une étoile »,
une chorégraphie de Lucie Grégoire présentée à l’Agora de la Danse (Montréal) en février 2003.
C’est une oeuvre qui parle de la solidarité humaine.

Hatysa
2003, acrylique sur toile, 90 x 90 cm.

La traversée du désert
2003, acrylique sur toile, 60 x 90 cm.



« La femme ovale » est une chorégraphie pour une seule interprète, de Louise Bédard,
créée à l’Agora de la Danse en mai 2003.
J’y ai vu une femme engoncée dans ses oripeaux :
elle a beau se dépouiller, elle reste prisonnière d’elle-même.

La femme ovale
2003, acrylique sur toile, 90 x 150 cm.

Et voici une eau-forte librement inspirée de ces chorégraphies.
La même plaque a fait l’objet de deux tirages; l’un, classique et en noir et blanc, tiré à 8 exemplaires;
l’autre fait partie d’une « édition variée », où la même plaque gravée est encrée librement, à la manière d’un monotype en couleurs.

 

 

Pavane pour une infante défunte
2004, eau-forte, tirage noir et blanc, 22,5 x 30 cm

Pavane pour une infante défunte
2004, eau-forte, édition variée, 22,5 x 30 cm



C’est un des plaisirs de la gravure: on peut en tirer des épreuves avec des techniques d’encrage différentes (comme ci-dessus), ou on peut continuer à gratter et à triturer la même plaque, pour en tirer une ou plusieurs « épreuves d’état » à chaque étape, comme pour l’estampe suivante.

 

 

Happy hour
2001, eau-forte, 22,5 x 30 cm.

Happy hour : oblitération
2001, eau-forte, 22,5 x 30 cm.

Happy hour : recouvrement
2001, eau-forte, 22,5 x 30 cm.